Depuis de nombreuses années, le nord du Mali est impacté par une guerre civile intense, des conflits ethniques et des persécutions ayant entrainé la fuite d’une grande partie de la population. Nombreux sont ceux qui ont tout abandonné et qui, contre leur gré, se retrouvent réfugiés dans certaines zones du pays assurant plus de sécurité, comme Faladié (une commune de Bamako), où il faut tout reconstruire. Cette population sinistrée témoigne de son inquiétude du lendemain, du sentiment d’injustice, de pénuries en tous genres et de sa détresse face aux autorités parfois sourdes à leurs difficultés. Des discours émanent des séquelles psychologiques, du désespoir mais aussi des attentes.

En avril 2020, le camp de réfugié a été victime d’un incendie important au cours duquel certaines personnes y ont laissé la vie.  La situation de ces réfugiés qui concerne près de trois cents familles n’a pas laissé indifférent ! En effet, les conditions de vie dégradées, les conditions d’hygiène négligées (liées à la promiscuité), le manque de soins, la déscolarisation des enfants… sont des tristes réalités.

Dans ce contexte, des pasteurs, mus par l’amour du seigneur, se sont mobilisés pour soutenir moralement, spirituellement et matériellement les plus nécessiteux. Des denrées alimentaires tels que du riz, du sucre, du maïs mais aussi des dons de savon et des vêtements ont été distribués. Les réfugiés de Faladié qui comptent majoritairement des familles musulmanes et quelques familles chrétiennes ont été particulièrement touchés par la compassion, l’amour et l’intérêt manifestés par la visite des pasteurs.

Ce partage nous rappelle la parole de YEHOSHOUA (Jésus-Christ) qui nous exhorte à nous soucier de notre prochain. Il est dit : « Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger et vous m’avez recueilli (Matthieu 25 : 35). Le seigneur nous rappelle que prendre soin des autres, c’est le témoignage d’une vie chrétienne épanouie et enracinée en lui.